Ce livre pourrait aussi s’appeler le blues de l’homme moderne. Un trentenaire (le narrateur) raconte à un ami (ou une relation, il n’intervient jamais, il n’est que le réceptacle de l’histoire, nous les lecteurs en somme) en en long monologue la destruction de son couple suite à un début de tromperies (quelques caresses). A partir de ce (demi) fait, il s’effondre tout seul et cherche à tout prix de se sauver de cette noyade mentale. Mais cet acte n’est que le début de ses maux, il vit avec une femme qui le mène à la baguette, il ne sait pas se positionner par rapport à elle. Elle est un peu le...
Parfois le bonheur peut se retrouver dans des choses simples. Un vigneron bio par exemple, du vouvray magnifique et une visite de cave sympathique. Si vous voulez donc du bon Vouvray passez donc chez eux Domaine Vigneau Chevreau , la visite des caves est agréable, le vin bon est pas excessif pour cette qualité (environ 6 euros la bouteille) n’hésitez pas. Ensuite, imaginez donc un retour chez soi, après un trajet à vélo sous le soleil. La maison est vide silencieuse, ensoleillée. Vous faites couler un bain bien chaud, vous vous repassez pour la 20eme fois en trois jours Waltz for debby du Bill...
Comment réussir à parler du suicide de sa mère ? C’est le mur contre lequel Peter Handke faisait face en 1972 suite à ce terrible drame (qu’il pressentait), et comment franchir ce mur pour continuer à vivre ? Peter Handke tente de le franchir en esquissant une biographie de sa mère pour comprendre, comprendre comment les renoncements qu’elle a du faire dans sa jeunesse et dans sa vie de femme, renoncements qui l’ont détruite à petit feu pour arriver à cette fin terrible mais choisie. Vers le milieu du livre, Handke sent que son entreprise initiale est impossible, que tout est biaisé, de sa tentative...
Les innocents : 100 mètres au paradis Premier essai des innocents et la réécoute fût je dois l’avouer difficile. Le son a extrêmement mal vieilli et cette première mouture du groupe n’était pas la meilleure. Cependant reste une pépite, que dis je un diamant, le titre éponyme de l’album, chanson magnifique qui fait se justifier à elle seule l’achat du disque. Joe Jackson: Blaze of glory Album au concept nébuleux dont je n’ai pas saisi tout le sens (personne n’est parfait), c’est aussi un album bancale qui ne sait pas sur quel pied se poser. Joe Jackson avait débuté sa carrière avec deux disques...
Comment préparer ce dernier week-end électoral (quoi que les législatives restent bien proches mais auront un côté cloche merle moins national) ? Et bien pour oublier tout ce tintamarre, un bon petit concert de Jazz avec la famille Bartllebooth fût une solution acceptable voir indispensable….Direction donc Mosnes pour une soirée un peu frisquette mais un groupe plutôt pas mal dont je connaissais le pianiste : JAZZNOT , qui malgré le peu de personnes présentes, nous donna une bonne lecture sans fioritures et prétention de grands standards du jazz. J’en profitais pour annoncer à Mme Bartllebooth...
Bon allez mon choix est fait et je vais voter pour… Ségolène Royal…c’est un revirement de dernière minute, du à quelques lectures hier soir et diverses discussions avec mes amis.. J’ai une petite peur avec Nicolas Sarkozy et de fait ne peux aller de son coté. Je choisi Ségolène Royal en espérant qu’elle saura s’entourer et plus au centre qu’à gauche et puis 5 ans c’est pas très long. De toute façon la politique économique est en grande partie dictée par l’union européenne donc je ne me fais pas trop de soucis (ou beaucoup trop ?). Je reste quand même persuadé que l’union au centre est la seule...
J’avais donc tenu parole, enfourchant mon vélo et traînant ma nouvelle écharpe d’écologiste avec fierté et bonhomie. La nature pour me remercier (ou me tester allez savoir ?) fit même tomber de jolies gouttes d’eau à mon retour du soir. Repas couché, filles ingurgitées (euh désolé c’est l’inverse, un peu de condensation dans mon cerveau), je délaissais mon fameux canapé en cuir pour la douceur de ma chambre et mon fauteuil ikéa pour regarder le fameux débat. Et voilà tout cela pour ce moment, les ambitions concentrées sur un débat pour montrer ce que chacun vaut, une sorte d’entretien d’embauche...
Ce soir grand duel, qui saura faire pencher mon cœur de midinette pour le vote de Dimanche ? Je ne sais toujours pas pour qui voter, je trouve du positif aux deux mais aussi du négatif (posture droitière et caractère limite de certaines idées pour Sarkozy et le trop d’état de Ségolène Royal, son manque de charisme avec la peur d’un gouvernement où Lang et Fabius seraient membres….). Je regarderai donc ce débat, tenterai d’en faire un compte rendu demain et si j’ai fait un choix je le dirai (même pas peur), je ne crois pas à ce foutu secret de l’isoloir. Le vote blanc m’a tenté, ou glisser un bulletin...
Ceci est un récit, comment se sortir de l’alcool. Nous avons tous une vision de l’alcoolique comme quelqu’un de socialement inadapté, allez soyons honnêtes, on rapproche cela d’une image de pauvreté, un paravent pour masquer une réalité plus complexe, un mal qui au delà de l’alcool va sur l’ensemble des toxico-dépendances. Hervé Chabalier, fondateur de CAPA, journaliste et chef d’entreprise respecté, parle dans ce livre de sa maladie face à l’alcool et du combat qu’il a mené pour s’en défaire. Il a « bonne presse » Hervé Chabalier, comment imaginer qu’un homme de ce calibre puisse être dépendant....
Pourrai je débuter un récit de vacances en affirmant que je n’aime pas les vacances… d’accord, c’est un brin provocateur (provocation : action permettant de se cacher par des moyens détournés…)mais c’est aussi un peu véridique. Disons que je n’aime pas dans les vacances le coté activités, les visites sur un rythme quasi militaire, bref tout ce qui rappelle l’organisation quotidienne le reste de l’année, je recherche donc la quiétude et le repos. Après un vendredi midi où j’avais consommé du rosé et des pizzas en terrasse et en agréable compagnie , le sentiment de quiétude et vacances pointait le...
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