Encore un livre de jean Rolin, quand je lis un auteur j’aime avoir une vue globale si il n’est pas trop mauvais(avis subjectif bien évidemment)…L’auteur a cette fois voulu faire le tour des gros ports industriels français (St Nazaire, Calais, Verdon, Marseille). Il reprend donc ses cheminements, à pied essentiellement recherchant quelque chose qu’il ne trouvera peut être jamais mais quoi ? son passé perdu ? sa madeleine de Proust à lui ? on retrouve ses obsessions pour les bateaux, les gens en marge, les cafés, la fin d’un monde industriel, la fin du monde ouvrier. On le suit donc dans ses pérégrinations...
Extrait tiré de Théorie et pratique des rivières J’ai décidé de ne plus rien décider, d’assumer le masque de l’eau, de finir ma vie déguisé en rivière, en tourbillon, de rejoindre à la nuit le flot ample et doux, d’absorber le ciel, d’avaler la chaleur et le froid, la lune et les étoiles, de m’avaler moi-même en un flot incessant. Pour moi ce poème est la définition parfaite de la « fluidité » que je recherche et que hélas j’atteints rarement. Cette quête d’une forme de zen qui ferrait appréhender le monde en l’absorbant, en étant le monde…j’ai encore du boulot…
J’ai déjà parlé de Georges Perec et de l’effet qu’a eu sa lecture sur l’adulte que je suis. Il existe aussi un livre qui a marqué ma fin d’adolescence, le maître des illusions de Donna Tartt. Ce livre narre l’arrivée d’un étudiant californien sur un campus de la nouvelle Angleterre. Intégré à un groupe qui étudie le grec ancien, il va par volonté de rejoindre ce groupe élitiste accepter ce qui, peut être, est inacceptable et le taire. Amie de Brett Easton Ellis, Donna Tartt a écrit avec ce livre une première œuvre parfaite, à plusieurs niveaux de lecture. Basiquement c’est un livre un peu noir,...
Depuis que je parle de livres sur ce blog je n’ai jamais été vraiment méchant, n’allumant pas beaucoup les œuvres lues…soit je suis niais, naïf et gentil ( pour ceux qui me connaissent , j’attends vos avis pertinents sur la question), soit je n’avais trouvé l’ambulance sur laquelle tirer….ce difficile cas de conscience est résolu car j’ai trouvé mon ambulance et elle porte le doux nom de controverse de Valladolid par Jean-Claude Carrière. Mon but était en achetant ce livre de comprendre cette controverse sur la réalité humaine des indiens (dont doutait l’Espagne conquérante et l’église catholique),...
Un soir il y a quelques temps déjà ( le 27 novembre 1987), quatre canadiens de Toronto rentrèrent dans une église (The Church of the holy trinity) pour enregistrer un disque en une nuit. Groupe formé de deux frères, une sœur et un quatrième comparse, ils se faisaient appeler les cowboy junkies. A ma connaissance il n’étaient pas drogués et les cow-boys n’étaient pas très présents à Toronto. Toutes ces données un peu hétéroclites, une vieille église, un groupe au nom bizarre, un enregistrement en live allait donner un des enregistrements les plus forts de ces 20 dernières années. Le nom du groupe...
Francis Ponge le monologue de l’employé « …je gagne ma vie paisiblement, sans peine, en faisant un travail régulier et facile pour lequel je ne risque pas du tout d’être ennuyé gravement. Tout a été soigneusement nettoyé et mis en place lorsque j’arrive ; quand je ferme la porte et m’en vais, saluer mes chefs, aucun souci ne sort avec moi. Ainsi je gagne ma vie qui s’écoule avec assez de lenteur et d’aisance, et que je goutte beaucoup, à sa valeur. » « Cependant le soir, libre de mon temps, je prends conscience d’être un homme pensant : je lis et je réfléchis, réservant une demi-heure à cet effet...
Bon bartllebooth part une nouvelle fois en vacances, une nouvelle fois en Normandie (Cotentin et orne)...Quel manque d’imagination de ma part mais quand il existe un lieu où tout semble en place pourquoi aller ailleurs ? Je vois déjà quelques sourcils de voyageurs se lever et ils auront ma foi raison. Mais partir 15 jours dans un endroit que je ne connais pas que pourrai-je découvrir sur un laps de temps aussi court ? Pour moi voyager se serait avoir du temps, du temps pour comprendre et contempler, bouger quand je le veux, m’arrêter quand je le veux, sans programme ni plan précis, juste happé...
Les red hot chili peppers ont ils attrapé le virus mellon collie qu’avait attrapé Billy Corgan en son temps ? C’est la première réflexion qui me venait en tête en écoutant ce nouveau double album. On retrouve la marque de fabrique du groupe, cette basse si définissable ce funk rock héroïque et ces quelques ballades qui font la renommé du groupe ces dernières années. C’est bien agréable, dansant à certains moments mais sur deux disques c’est un poil longUn disque n’est pas un finger de Cadburry que l’on reverrait toujours d’être plus long. Là c’est un peu déséquilibré un peu trop, un peu tout. Il...
Celui là, je l’avais oublié….enfin oublié non, il se cachait au milieu des 600 et quelques disques, attendant son heure pour faire sa douce oeuvre de caresses et de piqûres, à nouveau. Soit donc un certain Jude Christodal, de Boston qui suite à un premier disque (que je n’ai jamais entendu) se retrouve à signer pour la nouvelle maison de disque de Madonna (oui, oui, la Madonna de chez Madonna) et le voilà donc parti à Los-Angeles pour enregistrer un disque qui peut être l’emmènera au firmament de la gloire. Sauf que notre Jude est soit trop intelligent, soit trop stupide…bref on sent que la vie...
Le départ en Normandie était un peu précipité car mme Bartllebooth et votre serviteur devaient se rendre à leur banque pour régler un dossier d’importance (la signification de notre interdiction banque de France…non je déconnes). Bref nous voilà donc délestés des jumelles laissées à leur mamie à attendre notre rendez vous dans une banque rénovée….les travaux avaient duré un moment et j’étais curieux de voir le résultat, les banques et les assurances étant les deux activités permettant de faire des investissements de représentation inutiles…D’un triple guichet permettant d’attendre au chaud, l’architecte...