Livre prêté dont je ne savais quoi attendre car je ne connaissais ni le livre, ni l’auteur. Je l’ai dévoré en 24 heures….soit une famille africaine qui doit quitter son village à cause de la sécheresse….si en image d’Epinal, l’Afrique peut être magnifique, c’est aussi un continent ou le sordide n’est jamais loin avec de la misère, de la famine et la cruauté humaine. Je ne dévoilerai rien du périple si ce n’est pour dire que je n’en suis pas sorti indemne. Juste une chose à dire, que tous les tenants du « on ne peut accueillir toute la misère du monde » le lise pour éviter de rentrer dans un manichéisme...
3 Nouvelles de Jim Harrison qui, chronologiquement sont sorties avant le dernier livre de cet auteur que j’ai chroniqué ici. Pourquoi ne pas l’avoir lu lors de sa publication en grand format, moi l’amateur de Jim Harrison ? et bien je crois que lire un livre, quelque part c’est se sentir appelé par lui, par l’histoire ou l’auteur et à l’époque je devais être sourd….bref, mes oreilles re-fonctionnant, je me suis plongé avec plaisir dans l’univers Harrisonnien. La première est une nouvelle touchante où nous pouvons retrouver, un personnage récurrent, Chien brun qui dans ces nouvelles aventures grandit,...
Fanfaron adj. et n. (esp. Fanfarron) : qui manifeste de la vantardise à l’égard de ses qualités de ses réussites, réelles ou supposées. Allez autant battre ma coulpe tout de suite, me mettre à ramper pour m’excuser mais parfois je la ramène un peu trop. Ce n’est pas bien méchant, je ne me vante pas plus que cela mais je suis à la limite de fanfaronner et surtout avant d’avoir réalisé quoi que ce soit. Pourquoi ce mea culpa publique (enfin publique, il ne faut rien exagérer non plus cela reste sur un blog à l’audience assez modeste) ? Et bien j’avais annoncé à mon boulot que je me rendais ce week-end...
Si tout œuvre d’art ne se justifie que par elle même, notre société actuelle qui cherche un sens à tout fait que les livres, disques, films peintures se retrouvent avec des analyses, des explications, des plus bref des bonus comme dirait une bonne publicité pour DVD. Je ne sais pas si j’en suis friand mais j’en suis consommateur. Récemment, j’ai fait l’acquisition du livre de Brice Mathieussent sur Jim Harrison (Jim Harrison de A à X). si la lecture en fut agréable et donnait quelques points de vue du traducteur et ami, en le terminant j’eu une réflexion du genre « oui et alors ? ». Et alors rien…rien...
Ce fut 2 articles à la suite dans l’Equipe magazine d’il y a une dizaine de jours environ. On pouvait y lire tout d’abord un récit de Philippe Guillard sur ses années racing et de ce qui a sûrement permis de démocratiser le rugby en France. Pour ceux qui l’ont vu sur canal +, Guillard a un style inimitable dans le décalé mais son écriture est aussi belle qu’il peut être « à coté » et son récit sur une aventure humaine et sportive m’a mis la larme à l’œil. Mais juste après, on trouve quelque chose qui montre que le sport est aussi devenu autre chose qu’une aventure humaine. C’est un compte rendu...
Il est des livres comme du reste, parfois vous en lisez un et vous vous dites « quelle évidence ». Grâce à un charmant papillon, j’ai découvert Etty Hillesum et son journal écrit pendant la deuxième guerre mondiale à Amsterdam. Jeune juive probablement dépressive, elle a écrit ces lignes non pas pour être lues mais pour équilibrer son âme de tourments intérieurs et extérieurs. Ce journal montre une penseuse unique et d’une acuité extraordinaire. Nous découvrons sa vie, ses doutes, ses pensées les plus intimes et l’évolution politique de la hollande sous l’occupation. Etty Hillesum a des paroles...
D’habitude, on parle de pont, mais les récentes prouesses architecturales de Millau, jumelé à un quinze août positionné un mercredi, ont fait que ce pont a été surnommé viaduc dans mon entreprise. N’hésitant jamais et étant d’un courage infini…je mes suis décidé moi aussi d’enjamber ce viaduc pour retrouver la famille Bartllebooth qui était elle déjà en vacances. Habituellement c’est aussi un beau week-end pour clore l’été. L’été n’ayant pas débuté, c’est donc sous une pluie soutenue que je fis le trajet Touraine/Normandie. Parfois l’esprit est un tantinet étrange, et devant choisir mon alimentation...
Peu de temps ce jour. Après avoir mis en ordre la maison pour le retour de la famille dimanche, mise en ordre au boulot pour rejoindre ma Normandie et surtout toute ma petite famille. Demain retour à Poilley pour retrouvailles qui seront à priori venteuses…ca n’a pas d’importance le tout est de se retrouver. La playlist du trajet de ce soir est prête, la compli’ du ManRay, Bill Evans Trio, Jack Johnson, Jeffrey Luck Lucas et arcade fire, compil idéal pour rester éveillé sans pour autant dépasser les limitations. Allez en prime une vidéo des Arcade avec No cars go. Je dois avouer que parfois aussi...
Comment aborder un week-end en célibataire ? C’est le questionnement intellectuel auquel j’ai du faire face ….j’en vois déjà lever les yeux au ciel en se disant « il s’en fait des nœuds au cerveau et il n’a pas de questions plus urgentes comme la faim ou la paix dans le monde ? ». vous auriez raison mais je ne suis pas un spécialiste de la faim et pour la paix dans le monde depuis Bill Murray dans un jour sans fin, je n’ose plus aborder ce sujet sans avoir l’air de faire de la drague…en plus je me pose les questions que je veux, c’est mon cerveau après tout…Bref le vendredi soir s’est réglé de...
Il y a des jours comme cela, vous rentrez chez vous (sous la pluie, vive l’été), la maison est calme sans vos enfants, et vous en profitez pour réduire le retard que vous avez accumulé sur la lecture du monde. Ce retard à quelque chose d’effrayant et de rafraîchissant à la fois. L ’information (ou ce qui parait en être) se périme plutôt rapidement et comme la nature a horreur du vide, les cases se remplissent toujours, vous oublierez la plupart de ce que vous avez lu et ce qui vous aura touché, choqué intéressé un jour, les mêmes émotions seront présentes le lendemain mais pour des sujets différents…alors...