Blague privée
Une époque formidable envoyé par cinefeed.
Une époque formidable envoyé par cinefeed.
Alors que les vacances font ami/ami avec la famille Bartllebooth dés ce soir pour 15 jours , deux choses avant de fermer (provisoirement) les portes. Une photo de fleurs de lys fleuries dans le jardin. Dans l’absolu, c’est banal mais ces fleurs furent offertes par des amis venus en Août l’an dernier profiter avec nous de notre maison (et du val de Loire). Mises en terre l‘an dernier , un an plus tard elles refleurissent alors que dans une semaine nous nous rendrons chez nos amis... Signe... pas signe... l’amitié se cultive comme un jardin, un peu de soin , d’attention,, de pensées et cela peut...
C’est une chanson fascinante, hypnotisante... Have a nice day de Syd Matters... je me souviens de l’avoir écouté hagard, ou plutôt habité dans le jardin des plantes (narré ici ) . Ce soir mon train m’emmenant vers Amboise, la sélection aléatoire me remettait cette chanson fascinante alors que devant mes yeux défilait une zone industrielle. Hypnotisé de nouveau , mon esprit errait alors que nous traversions la Loire, le train et moi. Quelle chance tout de même de pouvoir traverser ce fleuve deux fois par jour. Arrivée plus prosaïque en gare d’Amboise et une décision, me débarrasser de ma canne anglaise...
Offert par ma femme, en découvrant ce Nullarbor de David Fauquemberg, je dois avouer que je ne le connaissais pas l’auteur, donc d’autant moins le livre. Une notification en ¼ de couverture comme quoi ce livre avait reçu le prix Nicolas Bouvier me donnait un signe d’optimisme et j’imaginais même ma chère libraire et ma femme ayant cherché le livre qui me plairait, et rayonnantes avec cette trouvaille. Nous voici donc en Australie, suivant l’auteur/narrateur en route vers le nord, vers ce Nullarbor, où les australiens seraient des australiens, loin d’une image de ville européennes, de cette Angleterre...
Un 14 Juillet sur un air des Smiths , une chanson qui par moment est tout et par moment n'est rien... Un version live bien dans ce qu’est devenu le Moz, allongée grandiloquente (et dans son cas un peu de poids avec les années) mais reste le texte originel qui a marqué une génération (dont moi mais en décalé comme toujours), et qui est au delà du sublime, au delà de la vérité. Vous ne danserez pas dessus ce soir dans un bal populaire et c’est bien dommage, on pourrait s’y perdre une nuit entière dans cette lumière qui ne s’éteint jamais.... allez en prime les deux premiers vers en italien d'un livre...
C’est presque le symbole de l’instant, presque de la magie, futile et indispensable... une fleur de cactus... Pour les connaisseurs ce n’est pas forcément évident à faire fleurir un cactus, je crois même avoir lu quelque part que certaines variétés ne fleurissent que tous les 50 ans. J’ai (la chance) d’avoir une femme qui passe beaucoup de temps à peaufiner les plantes d’intérieurs (orchidées entre autre ) et extérieures. Parfois (souvent) elle est récompensée d’un travail qui pourrait (presque) me rendre jaloux de l’attention (de l’amour ?)qu’elle y met. Nous voici donc un samedi matin, un cactus...
Du coup, toujours aussi peu de temps pour réfléchir et se poser. Mes trajets à béquilles et la douleur lancinante semblent annihiler tout fond de raison. Même si l’on s’agrippe au réel avec les mains et son cerveau, ce petit bout douloureux me fait perdre pied (si je puis dire... pouf pouf) . Alors que faire ? se trouver une obsession pour rester sur la ligne de flottaison (pensée pour Jean Rolin edit : publié à 18H30, mon esprit après quelques verres de vouvray demi sec et en lisant des histoires à ses filles à fait tilt, la ligne de flottaison, c'est Jean Hatzfeld et le livre fut chroniqué içi...mémoire...
C’est un album que je n’ai jamais su appréhender, que je n’ai jamais pu pénétrer, malgré une multitude de tentatives. Auréolé par la critique, succès chez nos amis britanniques, pop ciselée à souhait, il avait tout pour me plaire sauf que... non... presque trop ciselé, presque trop travaillé pour moi,pas assez accessible, trop intellectuel peut être ( ce qui est un comble, moi trouver un album trop intellectuel? ) Alors pourquoi en parler alors ? Pourquoi gaspiller mon temps, perdre mon énergie à taper sur des touches sales d’ordinateur et remplir de 0 et de 1 le web ? Eh bien c’est qu’au milieu...
J’avais relaté il n’y a pas si longtemps que cela ma rencontre avortée avec Jean Rolin pour des raisons qui ne tenaient qu’à moi. Cela ne m’empêche nullement de continuer à suivre ses pérégrinations écrites et voici donc le dernier ouvrage paru, un chien mort après lui. Le sujet est d’une simplicité biblique ( quoi que c’est simple la bible ?), il s’agit de suivre l’auteur le long des ses errances journalistiques autour du monde, cherchant lors de chaque déplacement de (re)trouver des chiens errants, du Turkménistan à la Floride, de l’Égypte à l’Australie. On devine au fil des pages l’amour de...
Week-end chargé dont je relaterai quelques faits et gestes (à béquilles) un peu plus tard dans la semaine quand j’aurai un peu plus de temps.... Pour (vous faire) patienter, une seule photo, vendredi soir, sur les coups de minuit, dans mon jardin, avec un ami, un cognac sublime, une chaleur raisonnable de début de nuit et un Roméo et Juliette Milles fleurs.... que dire d’un moment pareil, surtout qu’il venait mettre un point final à une soirée magnifique au château d’Amboise ? Que ce fut parfait, le mélange des goûts, saveurs et odeurs, la conversation, les bruits de la nuit, cette équation fut...