Offert par une amie, c’est un livre léger que ce mensonge sur le divan. Soit un psy qui décide de changer de méthode pour soigner (guérir ?) ses patients, une femme vengeresse, des personnages qui, s’ils n’ont pas que des choses à cacher, omettent d’en dire d’autres, et surtout qui sommes ils sont réellements. Un poil trop long à mon goût, plutôt verbeux comme savent l’être les auteurs américains, le livre souffre de rythme dans son premier tiers avant de prendre une vitesse de croisière acceptable mais somme toute banale. Il y a des situations causasses, on sourit, on se pose quelques questions...
Peut on tomber amoureux, comme cela en une seconde, un souffle, un son ? Bonne question n’est il pas ? J’avais tourné autour d’elle depuis un moment, l’évitant finalement du fait d’une comparaison avec la fade Norah Jones ou la consensuelle Diana Krall (que j’aime bien). Peut être aussi que mon snobisme de pacotille me faisait me méfier de l’évidence, des louanges. Mais le sublime on ne peut l‘éviter; il vient vers vous à un moment ou à un autre. C’était hier soir, je l’ai finalement écouté cet album encensé, My one and only Thrill... Melody Gardot... que dire ? rien et tout, voluptueux classieux,...
C’est un livre noir….publié dans la série noir, vous me direz, quoi de plus normal, n’empêche que des livres de cette noirceur, il n’y en à pas tant que cela, aussi abouti. Caryl Férey, l’auteur, comme son nom ne l’indique pas de prime abord est français, et l’action se passe elle en Afrique du Sud. Pas une Afrique du Sud de carte postale, pas celle que l’on tente de nous vendre pour la prochaine coupe du monde de football, mais un pays en crise avec son passé dont elle ne s’est pas encore débarrassée , du coup un présent qui ne peut être apaisé et un futur plus qu'incertain. On suit donc un petit...
Une semaine après mon anniversaire, voici la moisson de cette année. La suite de la publication de l’intégrale dans l’ordre original de publication de Charles Schultz, Snoopy et les peanuts, oeuvre indispensable de la bande dessinée, ces 4 dessins par jours, ces haïkus de la pensée humaine, la cruauté de l’homme, le désespoir optimiste de l’auteur, me voici donc avec les années 61 62 63 64. Débuté en 1950, l’oeuvre s’éteindra avec l’auteur à l’orée des années 2000, soit 25 livres en tout à publier, j’ai les 7 premiers, vivement la suite à un rythme de 2 par an, quelques années encore... Un porte...
Et je me suis donc rendu au premier match de la saison aux rives du cher. Premier match de la saison régulière. Il faisait beau (mais cela ne sentait pas le sable chaud), un jeu vidéo aurait dit un temps idéal pour un jeu idéal.... Sauf que ce fut Nîmes en face... Et un 0-0 à l’arrivée Nîmes a inventé un nouveau style de jeu, le « non jeu » soit attendre que cela se passe, tenter de mettre le maximum de joueurs de sa propre équipe dans sa propre surface de réparation ( record du monde battu je crois) et si sur un malentendu cela peut marcher (en football cela s’appelle un contre, au cinéma une...
On se plaint souvent de nos métiers, ce stress, cette pression mais que dire d’un gendarme au Mont St Michel.... Il doit contempler impuissant la montée des eaux, sachant son pouvoir annihilé par cette force de la nature dont il ne peut rien contrôler... Il contemple donc ces eaux, il est peut être même prisonnier de son fort ? sur une île momentanée alors que la horde de touriste continue d’avancer , peut être encore plus vite que la marée, que ce cheval au galop fantomatique... un être impuissant dans un lieu si puissant, cela doit être cela être gendarme au Mont St Michel
C’est une rencontre littéraire 17 ans après une rencontre physique lors d’une conférence à la bibliothèque de Tours. Pierre Michon. Pourquoi me direz vous aller à une conférence d’un écrivain dont je n’avais rien lu ? Eh bien j’avais suivi une amie à l’époque, elle m’ayant dit que cela aurait pu m’intéresser. Elle ne croyait pas si bien dire, même si j’ai mis du temps à le découvrir... 17 ans, une broutille dans une vie. Bon, avouons le, à l’époque elle m’aurait demandé de l’accompagner à une conférence de Guillaume Musso Marc Lévy ou un concert d’André Rieu j’aurai suivi rien que pour le plaisir...
C’est donc un retour internetien après deux semaines d’inactivité pour cause de vacances. Le hasard faisant bien (ou mal) les choses, je suis de retour le jour de mon anniversaire, Une 37eme année de passée et prêt à débuter une 38eme. Il y a quelques années, l’espérance de vie aurait fait dire que j’étais juste au milieu du pont, la phase descendante débutant mais l’évolution montre plutôt que l’escalade vers le point culminant n’est pas encore arrivée (sauf accident de parcours que je ne souhaite ni à moi ni à personne d’ailleurs...). Que dire de ces deux semaines de vacances ? Méchant je dirais...