Ceux qui me connaissent savent que je ne voyage absolument pas. Ce n’est pas que je n’ai pas mis les pieds hors de notre cher hexagone mais mes priorités sont loin de planifier un voyage hors de nos frontières. Et puis pour tout vous dire, si c’est pour partir deux ou trois semaines, cela ne m’intéresse pas, mes souhaits de voyage seraient plutôt de l’ordre de 2 ou 3 mois au minimum pour appréhender au mieux un endroit, m’immerger en fait, ce qui est tout bonnement impossible avec mon statut de père de famille couplé à un statut de travailleur salarié. Pour palier à cela, rien de mieux que les...
19 ans après ses débuts, Massive Attack publie un nouvel album ( le 5eme )…Tout a changé en 19 ans, le CD est (presque) mort, la musique qu’avait inventé le groupe, le trip hop est passée de nouveauté à ancienneté et les jeunes de Bristol sont devenus…des moins jeunes de Bristol. Surtout pour commencer, ne pas parler de blue lines (mince, c’est ce que je viens de faire), j’y reviendrai dans la semaine, car l’écoute de ce Heligo land m’a donné envie de me replonger dans la discographie du groupe. Ne pas parler de Blue lines car AUCUN groupe n’est capable de reproduire un tel miracle. Heligo land...
Réfléchir sur le fond et la forme. Ne pas (juste) poser des mots sur une feuille pour faire des phrases et allez soyons fous, une histoire. Tenter, oser, se planter peut être mais avoir fait autre chose pour aller ailleurs (ou plus loin). B S Johnson est un illustre inconnu chez nous, il jouit chez lui en Angleterre d’une certaine aura, mais ce ne fut pas et ce n’est pas un best seller….Etonnant, quand l’on sait que Jonathan Coe lui vaut un culte qui lui fit même écrire une biographie de l’homme. Etonnant d’autant plus quand on se retrouve avec les malchanceux entre les mains, car c’est un livre...
Le père, toujours le père…Eric Fottorino y revient toujours de manière plus ou moins directe, avec différents angles mais il est là. Nous voici donc avec Korsakov, un syndrome, une maladie, un nom…une perte de mémoire, sauf que la nature ayant horreur du vide, cette perte est remplie par du fantasme, de l’inventé…la maladie de l’écrivain peut être, de l’humain surement, nous souffrons tous un peu de Korsakov…. Notre narrateur a deux noms, nous livre trois époques. Ardanuit pour l’enfant puis Signorelli pour le jeune homme et l’adulte. D’un enfant né d’un homme sans père et qui erre dans Bordeaux...
Comprenne qui saura ? pas bien compliqué mais en le lisant ce peanuts m'a sauté au visage. Il va quand même falloir que je revienne sur l'admiration que j'ai pour Schultz
C’est amusant comment parfois les quarts de couvertures tentent d’accrocher le badaud avec des choses qui se révèlent être totalement hors sujet. Prenez une parfaite journée parfaite de Martin Page, le quart de couverture de l’édition de poche présente le livre comme suit « tenter de se suicider peut être une occupation très prenante. Une journée durant, un homme s’attèle à la tache… ». Le livre parle pourtant de l’inverse, une journée durant, on découvre un homme et ses tentatives pour…vivre. Bien sur il est question de suicide toutes les deux ou trois pages, mais pas du suicide dans l’acte, le...
C’est un disque crépusculaire. C’est le seul mot qui me vient à l’esprit à chaque écoute de ce disque. Le nom de Matthew Ryan ne vous dit surement rien et ne vous inquiétez pas c’est normal. Chanteur américain au succès confidentiel (son dernier album n’est disponible qu’en téléchargement sur itunes, c’est dire), je ne l’ai découvert que grâce à la chanson qui ouvre ce From a late night high rise, Follow the leader, utilisée dans un épisode du Dr House dans la saison 3. Publié en 2006, ce disque narre de façon plus ou moins explicite, deux faits apparus simultanément dans la vie du chanteur, soit...
Un homme décide le 17 avril à 8h07 de ne pas prendre le RER qui doit le convoyer jusqu’à son lieu de travail et de prendre la tangente, d’être libre, de fuir pour se retrouver. « C’est maintenant qu’il faut reprendre vie » dit il. C’est sur ce pitch très simple que Yannick Haenel débute ce long roman de plus de 500 pages où l’on suivra cet homme dans Paris, Berlin et Varsovie, allant de rencontres en rencontres, tentant de retrouver une vie, sa vie qu’il sentait perdue dans le travail salarié et le monde capitaliste. C’est une longue litanie, une litanie d’un homme dont on ne sait jamais si il...
Je dois avouer que la photo est plutôt (très ? trop ?)Floue….mais que voulez vous quand vous faites du vélo alors qu’il fait 4°c dehors et que vous avez des gants et juste l’appareil photo de votre téléphone portable, tout devient compliqué…Dimanche dernier, pérégrination à vélo sous un soleil hivernal, la campagne tourangelle, ces vignes, ces champs, presque une osmose avec la nature…jusqu’à cette magnifique pancarte plantée au milieu d’un champ…pas de maison autours…règlement de compte à OK Touraine et incompréhension sur le motif de la brouille car le champ en jachère était vide…de quelle merde...
Je crois bien que depuis la création de ce blog, c’est bien la première fois que je parle de cinéma…non pas que je n’y vais pas (quoi que ), mais dans mes choix culturels d’homme marié avec enfants, ce n’est absolument pas ma priorité alors que plus jeune ( oui je fus plus jeune…avant), ma consommation fut largement plus importante… Qu’importe, grâce à un concours de circonstances favorables, je pus samedi allez voir ce petit film dont personne n’a entendu parlé (non je ne parle pas du film de Lagaff) , Avatar. Les échos que j’avais, étaient que le producteur réalisateur avait investit une grosse...