coqs en pâle
« C’est le genre de match qui donnerait envie de battre femme et enfant ». Cette phrase (dont je me désolidarise complètement) a été prononcée il y a quelques années maintenant par Sir Charles (pas le mari de Lady Di, mais Charles Barkley le basketteur). Le match de l’équipe de France aujourd’hui amène (presque) le même genre de réaction, mais ce sont les joueurs et les sélectionneurs que j’ai envie peut être pas de frapper mais de rabrouer. Ce jeu sans âme, ce statisme perpétuel, ces passes en non pas une touche de balle
mais plutôt 25, ce manque de collectif… comment des mecs payés aussi cher peuvent avoir autant de déchet technique dans le jeu, rater autant de passe ? Pourtant je continuerai à crier « «allez les bleus » (quoi que l’utilisation du rouge par l’équipementier rend de temps en temps ubuesque ou daltonienne cette phrase), par habitude, dépité, attendant comme un vieil amoureux une flamme qui ne s’est allumée que par intermittence avec cette équipe ces dernières années et souvent plus pour le résultat que par la manière. On pourrait donc aller se coucher, désabusé sur le football, l’envie,
la manière et l’on regarde Italie/Pays-Bas, et là, on voit ce que peut être le football. L’envie de devenir batave, pour une autre raison que la légalisation de la vente du hachich traverse l’esprit (comme allemand hier soir), et de porter ce magnifique maillot. Vers l’avant, tous ensemble et proprement, les français devraient penser à ces préceptes de temps en temps