Un chien mort après lui Jean Rolin
06
juil.
2009
J’avais relaté il n’y a pas si longtemps que cela ma rencontre avortée avec Jean Rolin pour des raisons qui ne tenaient qu’à moi. Cela ne m’empêche nullement de continuer à suivre ses pérégrinations écrites et voici donc le dernier ouvrage paru, un chien mort après lui.
Le sujet est d’une simplicité biblique ( quoi que c’est simple la bible ?), il s’agit de suivre l’auteur le long des ses errances journalistiques autour du monde, cherchant lors de chaque déplacement de (re)trouver des chiens errants, du Turkménistan à la Floride, de l’Égypte à l’Australie.
On devine au fil des pages l’amour de jean Rolin pour les « à cotés », pour les symboles minuscules que peut représenter le traitement des chiens errants à travers le monde, pour ce qu’est ou est devenue l’espèce humaine...
C’est toujours aussi bien écrit même si il ne se passe pas grand chose au cours des pages, l‘auteur rendant magnifique l‘immobilisme de l‘observation. Cette écriture, c’est une vision de l’homme mi désabusée, mi amoureuse, on flotte avec les mots et on se dit que l’on suivrait bien quelques temps Jean Rolin, en parlant, en observant, en cherchant dans la gangue de l’anecdotique ce qui fait ce que nous sommes.
Le sujet est d’une simplicité biblique ( quoi que c’est simple la bible ?), il s’agit de suivre l’auteur le long des ses errances journalistiques autour du monde, cherchant lors de chaque déplacement de (re)trouver des chiens errants, du Turkménistan à la Floride, de l’Égypte à l’Australie.
On devine au fil des pages l’amour de jean Rolin pour les « à cotés », pour les symboles minuscules que peut représenter le traitement des chiens errants à travers le monde, pour ce qu’est ou est devenue l’espèce humaine...
C’est toujours aussi bien écrit même si il ne se passe pas grand chose au cours des pages, l‘auteur rendant magnifique l‘immobilisme de l‘observation. Cette écriture, c’est une vision de l’homme mi désabusée, mi amoureuse, on flotte avec les mots et on se dit que l’on suivrait bien quelques temps Jean Rolin, en parlant, en observant, en cherchant dans la gangue de l’anecdotique ce qui fait ce que nous sommes.
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