Les polars sur le monde de l’art sont à la mode depuis un fameux succès du Da Vinci code. On ne peut reprocher à Iain Pears de surfer sur cette vague vu qu’il fût plutôt précurseur de celle-ci. Critique d’art reconnu, il a écrit quelques livres dans la lignée du nom de la rose (le songe de Scipion ou le cercle de la croix) et toute une série policière avec des personnages récurrents Jonathan Argyll (marchand d’art tournesolesque), sa femme Flavia Di Stephano (policière italienne), le chef de celle-ci Bottando et une voleuse de haut vol frôlant le troisième age Mary Verney. Tous les livres de cette série sont formidables car ne prennent pas le lecteur pour un con tout en n’étant pas simplistes non plus. Les intrigues sont bien troussées, un brin d’humour anglais détend l’atmosphère, on passe un bon moment et on attend toujours le suivant avec impatience. Pour celui-ci la fin ouvre de nouveaux horizons pour la série, wait and see…un bon livre de week-end ou de coin du feu.