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le blog bartllebooth Blog de vieux con

SES MAINS SUR MOI

BARTLLEBOOTH

Je n’aime rien tant que sortir,   que quand il me sort. Seule je ne suis rien, je ne fais rien, je suis totalement dépendante de lui mais c’est ainsi je l’accepte, de lui j’accepte tout…Il m’emmène dans de grandes salles ou dans des bars enfumés car j’aime être regardé, j’aime que l’on nous regarde. Quand il me prépare, me fait belle, je suis aux anges,  il tellement prévenant, pas de maquillage je n’aime pas cela, je ne suis pas faite pour cela, juste un peu de crème pour que ma peau brille à la lumière. Il me met mon manteau, ma protection comme il me dit et nous voilà partis, dans le métro, en taxi pour une sortie d’un soir ou bien l’avion parfois quand il m‘emmène en voyage.

 

 Nous arrivons, nous nous installons, il est tellement galant que toujours il m’aide à me dévêtir. Ensuite il me parle toujours doucement, cela fait pourtant tellement d’années maintenant. A entendre sa voix je me souviens alors de la première fois, des premières fois, il n’osait pas me sortir, ce n’est pas qu’il avait honte de moi oh non c’est de lui qu’il avait honte , de sa « gaucherie », de son inexpérience. Il avait lu pourtant, il se sentait prêt, mais il fallait nous apprivoiser, nous connaître, nous trouver.

 

Ensuite, ensuite je me mets contre lui, tout contre lui il me tient fermement, je sens son torse si puissant je ne peux m’en  lasser. Ses mains enfin, elles savent tout, elles connaissent tout de mon corps, elle savent où aller, où se perdre dans mes rondeurs. Nous ne sommes plus tout jeunes pourtant mais au lieu de se lasser  de ces années de pratique commune, nous avons progressé, nous avons appris l’un de l’autre. Il me caresse, ses mains montent descendent et je fini par donner le cri qu’il veut, le contact qu’il veut  et je vois alors son visage en extase. Et là tout le monde a  l’air heureux, car rien ne lui plait plus que de le faire en public devant du monde avec ses amis, en groupe cela en est indécent mais le plaisir est si intense  que je ne peux rien dire. Au début c’est vrai quant il n’était pas encore sur de lui, il ne me caressait, touchait que chez lui mais maintenant nous sommes si demandé…ah vive ma vie de contrebasse, elle est si belle dans les mains d’un grand musicien

 

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Commentaires
A
Au début j'ai cru que tu avais oublié les guillemets...<br /> Bravo et continue
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C
pas mal du tout, bel exercice de style chapeau Bartell...
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F
ca sent le premier pas. Pourtant, non seulement c'est un premier pas (le plus difficile, n'est-ce pas!) mais plutôt réussi à mon goût. <br /> Allez, c'est parti pour une belle marche.
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