Jim Harrison Poème du chalet
06
juil.
2007
Extrait tiré de Théorie et pratique des rivières
J’ai décidé de ne plus rien décider,
d’assumer le masque de l’eau,
de finir ma vie déguisé en rivière,
en tourbillon, de rejoindre à la nuit
le flot ample et doux, d’absorber le ciel,
d’avaler la chaleur et le froid, la lune
et les étoiles, de m’avaler moi-même
en un flot incessant. Pour moi ce poème est la définition parfaite de la « fluidité » que je recherche et que hélas j’atteints rarement. Cette quête d’une forme de zen qui ferrait appréhender le monde en l’absorbant, en étant le monde…j’ai encore du boulot…
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