(dé)tours de babel
Il y a des jours comme cela, vous rentrez chez vous (sous la pluie, vive l’été), la maison est calme sans vos enfants, et vous en profitez pour réduire le retard que vous avez accumulé sur la lecture du monde. Ce retard à
quelque chose d’effrayant et de rafraîchissant à
différents…alors faire quoi ? Le blasé, l’indifférent ou la mater dolorosa…selon l’humeur selon le jour on ne réagit pas de la même façon. Hier en feuilletant donc un numéro du monde j’ai lu une histoire édifiante. Un homme Kenneth Foster va être exécuté au Texas pour non pas avoir commis un meurtre mais avoir été présent sur place avec le meurtrier….allez voir ici pour plus
d’info…..Je suis parfois blasé sur un certain nombre de chose (hélas et j’en souffre en maniant parfois un humour de pas très bon goût, l’ironie pour masquer l’émotion), mais là cette info me laisse sans voix quant à la bêtise humaine et étatique. Cela m’a rappelé de plus la lecture de la chronique d’amnesty de Juillet/août, pour deux choses. Comment informer aujourd’hui des
malheurs du monde, comment faire passer le message ? Et aussi sur la personnalisation de l’information. En effet, je (nous ?)privilégions des sources différentes mais souvent spécialisées sur un sujet et à force de ne chercher ce qui est censé nous intéresser, nous passons surement à coté de chose par manque d’ouverture….mais comme on ne peut en même temps tout assimiler, le serpent se mord la queue…
Pour finir cette journée, visionnage de Babel, offert par ma chère femme. C’est un film magnifique différentes histoires qui se lient au fil du film, la constante étant le manque de communication entre les êtres, la peur de dire, ne pas dire les choses et des ces mondes qui se croisent sans se regarder sans se comprendre, que cela soit au niveau du monde ou au niveau familial…une réussite avec des images et une musique superbe.