cadeau bonux
Si tout œuvre d’art ne se justifie que par elle même, notre société actuelle qui cherche un sens à tout fait que les livres, disques, films peintures se retrouvent avec des analyses, des explications, des plus bref des bonus comme dirait une bonne publicité pour DVD. Je ne sais pas si j’en suis friand mais j’en suis consommateur. Récemment, j’ai fait l’acquisition du livre de Brice Mathieussent
sur Jim Harrison (Jim Harrison de A à X). si la lecture en fut agréable et donnait quelques points de vue du traducteur et ami, en le terminant j’eu une réflexion du genre « oui et alors ? ». Et alors rien…rien de plus et même beaucoup moins que les émotions que j’ai pu ressentir en lisant les romans, nouvelles et poésie du grand Jim. Dans un autre genre, le visionnage des bonus de Babel n’apportaient que peu de choses, cassant même un peu de la
magie du film en voyant les « trucs » de l’équipe de production. Une œuvre qui est réussie est finalement une œuvre qui procure une émotion à au moins une personne et qui n’a pas besoin de se justifier ou de se conceptualiser. Le pourquoi, le comment, on s’en fout. Je me souviens de mes
cours de français où l’on devait fournir des explications du genre « que voulait dire l’auteur ». Je suis persuadé que ce type de cours a détourné des personnes de la lecture car au lieu de demander ce que l’auteur a voulu dire, il
aurait été pertinent de demander ce que l’on avait ressenti (ou pas). En niant le coté subjectif de l’art, on nie la pensée et les explications différentes selon les hommes. Il n’existe pas une vérité sur l’art, il n’existe que des émotions.