Play it again Bartlle
Ce n’est pas que je me prenne pour le pianiste de Casablanca, ni même pour Humphrey Bogart, mais j’ai le vague sentiment de me répéter. En fait, en narrant de temps en temps quelques épisodes de ma vie quotidienne, les mêmes événements reviennent dans leur globalité car pour la plus grande partie de la vie quotidienne, les mêmes gestes les mêmes actions reviennent périodiquement que ce soit au travail ou à la maison.
Prenons hier par exemple, de nouveau un aller retour à Paris, une nouvelle réunion, suite de la précédente, le pire étant que les sujets abordés, je les avais abordés il y a 4 ans dans la même salle avec le déploiement des mêmes processus.... la vie est un éternel recommencement mais parfois cela ressemble à un mouvement perpétuel à inertie négative quand on se base sur le coté professionnel. Alors quoi d’autre sur cette journée, rien et tout, l’entame dés 6H30 dans le train du livre de Jonathan Nossiter le goût et le pouvoir et si j’y reviendrai ultérieurement vu le plaisir de la lecture, le fait de lire sur le vin me donna une envie de boire un coup dés 7h, envie que je ne pus assouvir que le soir, une fois 250 pages avalées (ou bues ?) et une rentrée at home où une bouteille de Vouvray m‘attendait, quand les mots coulent comme ils coulent dans ce livre le cerveau se met en mode imagination et c’est à la fois plaisant et frustrant. Parler des taxis parisiens et de ma sensation de faire un tour dans Space Mountain dans la circulation parisienne, parisiens comment faites vous ? Enfin parler du trajet de retour de nuit et la contemplation de toutes ses villes, toutes ses lumières allumées, tous ces magasins identiques aux néons vulgaires et l’impression que même en mouvement, nous faisons du sur place, chaque ville ressemblant à la précédente