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le blog bartllebooth Blog de vieux con

En Patagonie Bruce Chatwin

Bartllebooth

41AK7A32A3L.jpgCeux qui me connaissent savent que je ne voyage absolument pas. Ce n’est pas que je n’ai pas mis les pieds hors de notre cher hexagone mais mes priorités sont loin de planifier un voyage hors de nos frontières. Et puis pour tout vous dire, si c’est pour partir deux ou trois semaines, cela ne m’intéresse pas, mes souhaits de voyage seraient plutôt de l’ordre de 2 ou 3 mois au minimum pour appréhender au mieux un endroit, m’immerger en fait, ce qui est tout bonnement impossible avec mon statut de père de famille couplé à un statut de travailleur salarié.

Pour palier à cela, rien de mieux que les écrivains voyageurs qui vous permettent quand ils ont du talent, de voyager par procuration pour le prix d’un livre. Bref, toutes ces digressions sont là pour introduire En Patagonie de Bruce Chatwin.

La Patagonie de Bruce Chatwin, ce n’est pas celle de Florent Pagny (enfin je suppose), c’est plutôt une terre d’immigration, une terre presque familiale pour l’écrivain  qui nous retrace son périple à travers cette contrée si ce n’est inhospitalière, tout du moins d’aventures.

Un mélange savant d’histoires (de l’immigration galloise en Argentine à l’épopée de Billy the Kid), d’anecdotes de voyage et de rencontres aléatoires donnent à ce livre un goût savoureux.

Si Chatwin a potassé son sujet et le connaît sur le bout des doigts, il n’est à aucun moment pédant, que ce soit avec les personnes qu’il rencontre  ou avec les lecteurs que nous sommes. Avec un flegme tout britannique, il aborde tout avec une distanciation mi amusée, mi ironique  mais jamais moqueuse. Le résultat est que l’on a dans les mains un très bon récit de voyage, un condensé de sensations tout en étant resté assis dans son fauteuil.

 

Alain Lecomte a aimé, littexpress moins

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Commentaires
B
<br /> <br /> je pense que cette région fascine car c'est une terre d'immigration, qui reste inviolée sauvage et tout les migrants se dient que c'est leur chanse, leur renouveau...comme disait les cardigans "a<br /> new beginning closer to the end "<br /> <br /> <br /> <br />
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L
<br /> <br /> Je m'y essaierais bien... En effet, dans un tout autre registre, plus prosaique disons, j'ai aimé le passage de K SAVOYE en Argentine, j'ai aimé, parceque justement elle n'a pas aimé: qu'est-ce<br /> qui dans ce pays, notamment en Patagonie, exerce une telle fascination/répulsion sur les hommes<br /> <br /> <br /> <br />
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