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le blog bartllebooth Blog de vieux con

Hejira Joni Mitchell

Bartllebooth

Joni-Mitchell-Hejira-332992.jpgC’est faire contre-pied, ou un pied de nez, bref alors que les médias nous parlent de notre barde belgo suisso américano français  Johnny « assurancetourix », j’ai moi décidé d’évoquer en ce jour non pas un Johnny mais UNE Joni, si ce n’est LA JONI , Joni Mitchell, la seule l’unique.

Hejira…le voyage…un album fait sur une trame d’un voyage solitaire  que fit la chanteuse à travers les états unis et des instantanés de ce qu’elle vécut, pensa, à ce moment là.

Joni Mitchell n’avait pas encore le statut d’icône mi jazzy/mi folk qu’elle a aujourd’hui en livrant ces dernières années des disques que l’on peut trouver à la fois somptueux et un poil ennuyeux dans leur grandiloquence d’orchestre à cuivres.

Entouré de superbes musiciens, Larry Carlton à la guitare, l’immense bassiste Jaco Pastorius sur 4 titres (clin d’œil à mon Joujou qui me fit approfondir la connaissance de cet immense musicien ainsi que les cigares), c’est un disque somptueux, cristallin. On écoute les pastilles de vie de Joni Mitchell en se faisant bercer par sa voix, qui sans être poussée va vers l’absolu,par des accords de guitare faisant flotter une ambiance particulière et boréale. Que dire des titres où Pastorius intervient ? Le son de sa basse ne fait pas de merveilles mais plus encore,  il  se fond et magnifie les chansons (l’introduction de la chanson titre Hejira est au-delà du sublime).

La pochette du disque est superbe et représente parfaitement ce qu’est ce disque. Publié en 1976, ce disque n’a pas vieilli et  mieux encore est devenu intemporel.

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