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le blog bartllebooth Blog de vieux con

Introduction à Jean Paul Kauffmann

Bartllebooth
Pourquoi Jean Paul Kauffmann ? Pourquoi pas  serait la réponse la plus facile, la plus fuyarde mais elle serait somme toute la plus lâche. Alors avouons le Jean Paul Kauffmann me fascine (fascinait) pour cet épisode si tragique , pour ce statut qu’il eut dans ma jeunesse, d’otage au liban. Je me souviens comme dirais Georges (Perec) de son visage tous les soirs au journal de 20 H , de sa libération, de son arrivée et une image qui m’a marquée à jamais, lui sur l’aéroport de Velisy  ne reconnaissant pas son fils après des années de captivité.
Il n’a jamais écrit dessus directement, gardant pour lui ce qui est sûrement de l’ordre de l’indicible et de l’intime. L’homme qu’il est (qu’il était ? Qu’il est devenu) apparaissait  de temps en temps dans le microcosme médiatique, culturel, l’homme de goût, amateur de vin et de cigare me plaisait. Il m’avait même fait découvrir sans jamais avoir rien lu de lui Raymond Guérin ( et par contagion Henri Calet).
Quand j’avais lu pour la première fois Jean Paul Kauffmann , ce fût grâce à la maison du retour. Pour en revenir à ce que j’écrivais plus haut, j’avais acquis ce livre pour (peut être ) avoir des réponses à mes questions nauséabondes de voyeur, de chercheur de douleur par procuration... Cette année a été publié Courlande, récit de voyage, de souvenirs. J’aurai pu en parler aussitôt sur ce blog, mais l’acquisition immédiate d’un  autre  livre m’a fait dire qu’il fallait faire « vieillir » les sentiments que me procurèrent ces livres lu dans un ordre aléatoire de publication. C’est donc une semaine Jean Paul Kauffmann qui se profile sur ce blog, semaine qui j’espère me permettra de vous faire découvrir un écrivain taiseux,mystérieux et en même temps limpide et vrai, un homme qui est autre que cette « raison sociale » d’ex otage dont il parle dans la lutte avec l’ange, mais si il est autre, il ne peut (hélas ? ) s’en défaire totalement.

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