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le blog bartllebooth Blog de vieux con

in the mood for citations

La citation du jour

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La citation du jour
La citation du jour

La fulgurance du jour, je l’ai lu dans Libération, dans un article qui méritait à peine une attention distraite sur un quai de gare éclairé par un soleil automnale... Libération a (re)trouvé son sens du titre, « un corbeau tombé du nid » et un ¼ de page sur l’homme qui est supposé avoir envoyé ces fameux courriers avec de vrais balles dedans qui faisait bien bien peur à nos représentants... Cette affaire a pris une proportion qui semblait au mieux risible, mais comblant les vides temporaires de l’information... On découvre donc ce jour l’arrestation d’un homme, membre d’un club de tir, membre handisport...

Jim Harrison Hôpital

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Jim Harrison Hôpital
Jim Harrison Hôpital

Poème tire du recueil Lointains et ghazals Quelqu’un crie presque en morse trois longues, un brève, encore trois longues. Homme, femme ou animal ? Chambre bleue pâle. Combien sont morts ici et y mourrai-je les oreilles martelées par la douleur de trois longues, une brève, trois longues ? Ce n’est jamais un gémissement, ça monte du fond de la gorge trois longues, une brève, trois longues. Partout les bêtes écoutent ce cri. c’est sans doute de la musique pour les dieux- trois longues, une brève, trois longues. Je ne sais pas qui c’est, une belle femme aux poumons de lionne hurlant trois longues,...

Edward Abbey

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Edward Abbey
Edward Abbey

« La croissance pour la croissance, c’est l’idéologie de la cellule cancéreuse » un peu politique cela non ? dit par un écrivain revendiqué comme chantre de la « conscience cow-boy », elle est lisible à plusieurs niveaux Soit dans un coté rétrograde, qui pourrait être la limite de cet écrivain, soit dans un réflexion sur ce que l’on veut de notre avenir, croître pour quoi ? j’ai eu un professeur d’anglais qui disait que avant de commencer quoi que ce soit l’on devait se poser la question du but final à atteindre et du message que l’on veut faire retenir. A partir de là seulement se posait la question...

Proverbe de l'enfer william Blake

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« Le chemin de l’excès mène au palais de la sagesse. » « Tu ne peux connaître ce qui est assez, que si tu as d’abord connu ce qui est plus qu’assez » J’aime bien ces deux là et ils sont une spéciale dédicace à quelqu’un qui les connaît déjà. Quand sommes nous dans l’excès, qu’est ce que la norme. La plupart d’entre nous ont connu des situations limites, ont commis des actions limites, le tout est d’en tirer des leçons mais lesquelles ? Juste apprendre et se construire sa propre philosophie de vie avec ces imperfections. Parfois en ayant goûté l’enfer, le purgatoire peut sembler moins morne et les...

Nicolas Bouvier

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Nicolas Bouvier
Nicolas Bouvier

Tiré de l’usage du monde « Finalement, ce qui constitue l’ossature de l’existence , ce n’est ni la famille, ni la carrière, ni ce que d’autres diront ou penseront de vous , mais quelques instants de cette nature , soulevés par une lévitation plus sereine encore que celle de l’amour, et que la vie nous distribue avec parcimonie à la mesure de notre faible cœur » Ah ces instants où tout semble parfait en place…fluide, tout cela est fugace mais quand on attrape un instantané au vol, la vie prend l’espace d’un instant tout son sens et semble moins futile ou inutile. Je ne peut que vous conseiller de...

Jim Harrison Poème du chalet

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Jim Harrison  Poème du chalet
Jim Harrison Poème du chalet

Extrait tiré de Théorie et pratique des rivières J’ai décidé de ne plus rien décider, d’assumer le masque de l’eau, de finir ma vie déguisé en rivière, en tourbillon, de rejoindre à la nuit le flot ample et doux, d’absorber le ciel, d’avaler la chaleur et le froid, la lune et les étoiles, de m’avaler moi-même en un flot incessant. Pour moi ce poème est la définition parfaite de la « fluidité » que je recherche et que hélas j’atteints rarement. Cette quête d’une forme de zen qui ferrait appréhender le monde en l’absorbant, en étant le monde…j’ai encore du boulot…

Francis Ponge le monologue de l'employé

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Francis Ponge le monologue de l'employé
Francis Ponge le monologue de l'employé

Francis Ponge le monologue de l’employé « …je gagne ma vie paisiblement, sans peine, en faisant un travail régulier et facile pour lequel je ne risque pas du tout d’être ennuyé gravement. Tout a été soigneusement nettoyé et mis en place lorsque j’arrive ; quand je ferme la porte et m’en vais, saluer mes chefs, aucun souci ne sort avec moi. Ainsi je gagne ma vie qui s’écoule avec assez de lenteur et d’aisance, et que je goutte beaucoup, à sa valeur. » « Cependant le soir, libre de mon temps, je prends conscience d’être un homme pensant : je lis et je réfléchis, réservant une demi-heure à cet effet...